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Le cardinal Dieudonné Nzapalainga, archevêque de Bangui, a revécu l’ouverture de la Porte Sainte du Jubilé extraordinaire de la Miséricorde en 2015, à Bangui, en Centrafrique, et a souligné les fruits positifs de cette journée mémorable.

Pour la première fois dans l’histoire, la Porte Sainte n’avait pas été ouverte à Saint-Pierre, mais à Bangui, capitale de la République centrafricaine. Le Pape François avait invité les Centrafricains à déposer les armes et à trouver la paix et la réconciliation.

Le cardinal Nzapalainga a rappelé que l’attente de la visite du Pape avait été très forte avant son arrivée, avec des tensions et des violences qui menaçaient de tout faire exploser. Cependant, le Pape a apaisé les esprits et a créé un moment de paix.

Selon le cardinal Nzapalainga, le message du Pape a été entendu et il a vu des résultats positifs. Les tensions ont diminué et les communautés chrétiennes et musulmanes se sont rapprochées. Les imams et les chefs rebelles ont même organisé une réunion pour demander aux chefs rebelles de déposer les armes.

Le cardinal Nzapalainga a également souligné que les jeunes musulmans et chrétiens se rencontrent désormais régulièrement, ainsi que les femmes musulmanes et chrétiennes. Les chefs religieux travaillent ensemble pour dédommager les victimes de la guerre et restaurer les biens endommagés.

Enfin, le cardinal Nzapalainga a préparé le Jubilé extraordinaire de la Miséricorde en 2025 en préparant des groupes pour réfléchir, prier et se rencontrer pour vivre ce moment important pour l’Église.