Direction Nationale de l'Enseignement Catholique au Togo
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Actualités DNEC TOGO Education Jubilé Togo InfosLes membres du personnel de la Direction nationale de l’Enseignement catholique renforcent leurs capacités en production et publication des articles sur le site web de la Direction ainsi que sur les réseaux sociaux affiliés. Six membres de ce personnel participent depuis ce matin du jeudi 02 février 2023 à cette formation qui vise la prise en main du site web de la DNEC Togo. Elle est assurée par M. GODO Elysé, chargé de Communication de la Direction nationale des Œuvres Pontificales Missionnaires au Bénin. Cette formation durera 48 heures.
Après plus de 130 ans au Togo et malgré sa présence effective dans toutes les Régions du pays, l’école catholique ne s’est véritablement pas fait connaître à travers ses réalités internes au public. Nombreuses sont les populations qui ont tiré avantage de l’école catholique mais ignorent les difficultés qu’elle rencontre au quotidien. Ainsi, dans le cadre de son jubilé des 130 ans, la Direction nationale a fait l’option de s’ouvrir davantage au public à travers une communication dynamique et active lui permettant d’informer à temps réel ses auditeurs à partir de son site web et des réseaux sociaux.
Lina Mensah, 27 ans est fille ainée d’un couple de photographes. Sur les traces de ses parents, elle embrasse avec passion tout naturellement le métier de la photographie. À travers son art, la jeune femme sacrée lauréate des Oscars de la photographie 2022, célèbre la […]
Actualités Education Enseignements Togo InfosLina Mensah, 27 ans est fille ainée d’un couple de photographes. Sur les traces de ses parents, elle embrasse avec passion tout naturellement le métier de la photographie. À travers son art, la jeune femme sacrée lauréate des Oscars de la photographie 2022, célèbre la femme africaine et promeut ses droits. Son travail contribue aussi à la production d’images plus positives de l’Afrique. Lecture :
Je suis Lina MENSAH, artiste photographe et consultante en sciences de l’éducation.
Je suis titulaire d’un baccalauréat scientifique au Collège Lycée Notre Dame de la Trinité, d’un diplôme de licence en sciences de l’éducation et d’un master en sciences de l’éducation et de la formation de l’Institut Supérieur Don Bosco (ISDB) avec une spécialisation en analyse des systèmes éducatifs. Pendant toutes ses années d’études, j’ai appris la photographie aux côtés de mes parents et d’autres aînés en photographie de mode, événement et art.
Au début, je faisais la photographie juste pour le plaisir, ensuite pour aider mon père sur ses contrats de reportages mais après j’ai compris que je peux en faire une activité génératrice de revenus. Après mon diplôme de master, je me suis consacrée à la photographie artistique. En m’y mettant, j’ai découvert à quel point le travail que je fais a le pouvoir de toucher des cœurs, de susciter des émotions et de provoquer des débats pour trouver des approches de solutions aux problèmes qui se posent à l’homme.
La communication par l’image est très efficace. Les œuvres d’art voyagent plus facilement que les êtres humains et donc la photographie est un excellent moyen pour sensibiliser et transmettre des messages importants à une très grande échelle.
Je parle souvent de la célébration de la femme africaine. Mes photos promeuvent le respect de ses droits. Mon travail contribue aussi à la valorisation de nos cultures et à la production d’images plus positives de l’Afrique.
Exercer un métier où les femmes sont peu représentées est un défi que je prends plaisir à relever tous les jours. Certains commentaires de production photographique manifestent clairement leurs incertitudes sur la capacité d’une femme à fournir un travail de qualité.
Par ailleurs, le manque de financement est aussi un grand défis pour les photographes en général, parce que le matériel de qualité coûte très cher.
J’ai fait et participé à plusieurs expositions notamment :
Les violences faites aux femmes, vous en parlez beaucoup. Avez-vous un appel à lancer en ce sens ?
J’invite les jeunes filles et les femmes à chercher à se connaître et à apprendre à s’aimer. Par amour pour soi, on peut dire non aux violences. Par cette même décision de vouloir du bien à soi-même, nous, femmes, nous devons oser faire valoir nos droits et aussi notre pouvoir d’éduquer les jeunes filles et garçons dans une dynamique d’équité.
En réalité, la compétition entre artistes est quelque chose d’un peu gênant parce que selon le contexte un grand artiste peut être lésé parce qu’il est mal compris. Outre cet aspect problématique, je suis quand même heureuse que mon travail ait été primé pour une première fois, après toutes ses années de dur labeur. Ce prix m’a permis de me faire connaître un peu plus.
Je souhaite vivement pouvoir réaliser en 2023 mon projet de Festival des Femmes Photographes de l’Afrique.
L’expérience qui m’a donné envie de croire en ce métier, c’est la première résidence de création en photographie artistique, réalisée grâce à un concours lancé par l’institut Goethe à l’échelle internationale. Faire partir des deux jeunes boursiers de l’Afrique, était pour moi une grande fierté.
Je dirais aux filles de ma génération que ce siècle leur est consacré. Il faut qu’elles profitent avec intelligence des opportunités qui leur sont offertes.
Merci à EkinaMag
Source: EkinaMag
Le monde entier a célébré la Journée Internationale de l’Education cette semaine. L’équipe de l’organe de presse La Fraternité s’est rapprochée de Mgr Pascal N’KOUÉ, Archevêque de Parakou pour prendre quelques mots éducatifs et cruciaux pouvant solidifier l’éducation de nos enfants. L’Eglise Catholique joue aussi […]
Actualités DNEC TOGO EducationLe monde entier a célébré la Journée Internationale de l’Education cette semaine. L’équipe de l’organe de presse La Fraternité s’est rapprochée de Mgr Pascal N’KOUÉ, Archevêque de Parakou pour prendre quelques mots éducatifs et cruciaux pouvant solidifier l’éducation de nos enfants.
L’Eglise Catholique joue aussi un rôle important dans l’éducation et la scolarisation des enfants dans notre pays.
Source: OPM BÉNIN
C’est dans une ferveur générale et avec la mobilisation de tous les acteurs de l’école catholique dans les Savanes, que se sont déroulées le samedi 17 décembre 2022 sur la paroisse Sainte Monique de Kombonloaga, les activités marquant l’ouverture dans le diocèse de Dapaong du […]
Actualités DNEC TOGO Education Togo InfosC’est dans une ferveur générale et avec la mobilisation de tous les acteurs de l’école catholique dans les Savanes, que se sont déroulées le samedi 17 décembre 2022 sur la paroisse Sainte Monique de Kombonloaga, les activités marquant l’ouverture dans le diocèse de Dapaong du jubilé des 130 ans de l’école catholique au Togo. Tout a commencé à 8h30 avec la messe pontificale présidée par l’ordinaire du Lieu, Mgr Dominique Banlène GUIGBILE.
A ses côtés pour la célébration on notait la présence de Mgr Jacques ANYILUNDA, Evêque émérite du diocèse de Dapaong et de nombreux prêtres, anciens élèves de l’école catholique dont l’abbé Dieudonné BENTAGUETE, curé de la paroisse qui a accueilli l’évènement. L’église de cette paroisse, malgré sa grande capacité d’accueil s’est d’ailleurs révélée très vite trop petite pour accueillir la multitude d’élèves venus de toutes les écoles catholiques de tous ordres du diocèse. Dans son homélie, Mgr Dominique GUIGBILE a ramé à contre-courant des idées reçues, en affirmant haut et fort que le métier d’enseignant n’est pas un métier ingrat. La plus grande des rémunérations est la satisfaction morale du travail accompli que l’enseignant ressent dans la réussite de ses élèves et anciens élèves. “Et cela échappe à toute quantification matérielle”, a-t-il ajouté, le tout dans une belle liturgie assurée de bout en bout par les élèves suivant les responsabilités qui leur ont été confiées, sous la direction de la Soeur Francine SINAFASI, directrice du Collège Mô-Fant de Dapaong. C’est la grande salle de la même paroisse qui a servi de cadre à la deuxième partie du programme du jour, organisée essentiellement autour d’une mini-conférence et de témoignages. La mini-conférence, ayant pour thème: “ l’enseignement catholique dans les savanes: bilan et perspectives d’avenir” a été animée par le Frère Eric ANITE, directeur du complexe lamennais de Ogaro. Celui-ci a présenté brièvement l’historique de l’enseignement catholique dans la région des savanes (dont les limites administratives correspondent exactement au diocèse de Dapaong) avant de ressortir la contribution de l’église à la scolarisation du citoyen togolais dans cette région aujourd’hui. Il a ensuite cédé le podium à trois anciens élèves des premières heures de l’école catholique dans le diocèse pour plonger l’assemblée dans la nostalgie des temps anciens. Le préfet de Tône, lui-même ancien élève, empêché par des obligations professionnelles a tenu néanmoins à rester en communion avec la cérémonie en faisant inregistrer un interview dans la ligne du jubilé qui a été projeté en fin de séance. Notons que cette célébration a connu la participation des plus hautes autorités de l’éducation nationale de la région: le Directeur Régional de l’Education Savanes (qui s’est fait représenter par le Directeur des Ressources Humaines), de nombreux inspecteurs et conseillers pédagogiques, et bien d’autres autorités civiles et militaires. Tout a pris fin vers 14h avec le partage de la fraternité.
La Direction nationale de l’Enseignement catholique et les Directions diocésaines expriment leurs sincères condoléances au Diocèse de Dapaong et à la famille NAKONE.En effet, Monsieur NAKONE Douti Gilbert, Conseiller Pédagogique du Diocèse de Dapaong est retourné à la maison du Père le 11 décembre 2022, […]
Actualités DNEC TOGO Togo InfosLa Direction nationale de l’Enseignement catholique et les Directions diocésaines expriment leurs sincères condoléances au Diocèse de Dapaong et à la famille NAKONE.En effet, Monsieur NAKONE Douti Gilbert, Conseiller Pédagogique du Diocèse de Dapaong est retourné à la maison du Père le 11 décembre 2022, suite à une maladie de courte durée.
Communion de Prière pour son repos en Dieu et la consolation de sa famille ainsi que des personnes affectées.« Seigneur accorde-lui le repos éternel et que brille à ses yeux la Lumière sans déclin ». Amen
La paroisse universitaire Saint Jean Apôtre de Lomé a accueilli, le samedi 19 novembre 2022, la cérémonie d’ouverture et la messe pontificale concélébrée du lancement du jubilé des 130 ans de l’école catholique au Togo. La cérémonie d’ouverture a été meublée par différentes allocutions, la […]
Actualités DNEC TOGO Education Jubilé Togo InfosLa paroisse universitaire Saint Jean Apôtre de Lomé a accueilli, le samedi 19 novembre 2022, la cérémonie d’ouverture et la messe pontificale concélébrée du lancement du jubilé des 130 ans de l’école catholique au Togo.
La cérémonie d’ouverture a été meublée par différentes allocutions, la présentation de l’Enseignement catholique à travers sa mission, ses institutions, ses défis et de son histoire. Diverses prestations des apprenants ont donné le ton de la solennité à cet événement historique. Cette cérémonie d’ouverture a connu la participation effective de plusieurs Ministres dont le Ministre des Enseignements Primaire, Secondaire, Technique et de l’Artisanat, Représentant le Chef de l’Etat et du Premier Ministre, des honorables députés, les autorités traditionnelles ainsi que plusieurs cadres de l’administration publique, des organisations internationales et autres.
La cérémonie d’ouverture a été suivie par la messe d’action de grâce présidée par son Excellence Monseigneur Benoît ALOWONOU, Évêque de Kpalimé et Président de la Conférence des Évêques du Togo (CET). Elle a été concélébrée par ses Excellences Messeigneurs Isaac Jogues Agbemenya GAGLO, Évêque d’Aného, Denis AMUZU-DJAKPAH, Archevêque émérite de Lomé, Jacques ANYILUNDA Evêque émérite de Dapaong et de plusieurs prêtres venus de tous les diocèses du Togo dont les vicaires généraux de Kara et de Dapaong, représentant leurs Evêques. Une foule de laïcs, religieux et religieuses, personnalités politiques, administratives, anciens et élèves des différentes écoles, venus des sept (7) diocèses du Togo y ont pris part pour rendre grâce à Dieu.
« N’éteignez pas l’Esprit… » déclarait Mgr ALOWONOU. En effet, « L’Enseignement catholique est une flamme qui ne doit pas s’éteindre ». Tel fut le message central de cette rencontre. Car l’Enseignement catholique est l’œuvre du Seigneur au Togo.
Démarrée à 9 h, la cérémonie d’ouverture a été meublée par des différentes allocutions, de la présentation l’Enseignement catholique à travers sa mission, ses institutions, ses défis et de son histoire. Diverses prestations des apprenants ont agrémenté cette rencontre solennelle.
Ca y est! La CET vient de lancer officiellement la célébration du 130è anniversaire de l’école catholique au Togo. Toute l’Eglise Catholique de TOGO, de ses pays voisins et celles des pays du monde entier ainsi que des hommes de bonne volonté sont massivement attendus […]
Actualités Conférence des Evêques du Togo DNEC TOGO Jubilé Togo InfosCa y est! La CET vient de lancer officiellement la célébration du 130è anniversaire de l’école catholique au Togo. Toute l’Eglise Catholique de TOGO, de ses pays voisins et celles des pays du monde entier ainsi que des hommes de bonne volonté sont massivement attendus à l’ouverture solennelle des activités du jubilé qui aura lieu le samedi 19 novembre 2022 à Lomé sur la Paroisse Universitaire Saint Jean Apôtre. Voici l’intégralité de la lettre de la Conférence des Evêques de Togo lançant ce jubilé:
A l’occasion de la conférence internationale «Le vrai visage de l’humanité: le leadership des femmes pour une société juste», qui se tient du 27 au 28 octobre à Paris, le cardinal Pietro Parolin Secrétaire d’État du Saint-Siège est revenu dans son intervention sur les valeurs […]
Actualités Education EnseignementsA l’occasion de la conférence internationale «Le vrai visage de l’humanité: le leadership des femmes pour une société juste», qui se tient du 27 au 28 octobre à Paris, le cardinal Pietro Parolin Secrétaire d’État du Saint-Siège est revenu dans son intervention sur les valeurs de la femme, l’éducation de qualité et l’engagement de l’Église en faveur du leadership des femmes.
L’événement organisé par Caritas Internationalis, à l’occasion du soixante-dixième anniversaire de sa fondation, vise à faire écho à l’une des grandes priorités de l’Unesco, à savoir l’égalité entre les femmes et les hommes. Pendant deux jours, les participants discutent sur la condition de la femme dans le monde, et envisagent les questions relatives aux droits des femmes du point de vue de l’Église catholique.
À l’ouverture de cette conférence, le Secrétaire d’État du Saint-Siège, le cardinal Pietro Parolin, a souligné que l’Unesco représente un forum privilégié pour réfléchir sur la valorisation de la femme dans la société et dans l’Église, puisque l’organisation rappelle «la centralité primordiale de l’éducation» comme étant la clé de voûte du développement de chaque personne, et la meilleure manière d’affronter avec détermination les inégalités structurelles qui minent la coexistence civile.
«Nous sommes tous bien conscients que sans le droit à l’éducation, tout discours sur la promotion des femmes risque de ne rester qu’un vain exercice de rhétorique», a affirmé le prélat. Il estime que considérer le thème de la femme en partant de l’éducation signifie donc souligner «l’importance fondamentale des processus de croissance humaine, spirituelle, intellectuelle et professionnelle qui leur permettent de s’affirmer dans la société, au même titre que les hommes».
C’est d’ailleurs sur ces processus que les États devraient avoir l’audace d’investir, a-t-il poursuivi, en inversant la relation asymétrique entre les dépenses publiques d’éducation et les fonds alloués à l’armement. «Cela est encore plus vrai aujourd’hui, alors que l’éducation est en proie à une crise profonde, à l’avenir incertain, exacerbée par les conséquences dévastatrices de la pandémie de Covid-19 et par un scénario géopolitique extrêmement dangereux, dont trop de filles et de femmes continuent à payer le prix», a ajouté le cardinal.
Pour le Secrétaire d’État du Saint-Siège, la capacité à accueillir l’autre avec ses différences est généralement le fruit d’une formation permanente à la culture du dialogue, ancrée dans une anthropologie de la réciprocité et de la fraternité, dont la rencontre avec l’autre est une conséquence, et une garantie d’authenticité. L’inclusion selon lui exige donc un cœur ouvert, et un regard affranchi des stéréotypes, et des conventions qui excluent ou enferment les personnes en les reléguant dans des «catégories abstraites ou en les distinguant selon des classes « supérieures » et « inférieures »», qui mériteraient plus ou moins d’attention et de protection, ou seraient plus ou moins autorisées à faire entendre leur voix dans l’espace public. L’inclusion doit être envisagée comme une orientation éducative, a-t-il affirmé, invitant à un profond respect de la dignité innée de chaque homme et de chaque femme, en investissant dans leur capacité à devenir, sur un pied d’égalité, les protagonistes du bien commun.
Il faut reconnaître, a-t-il expliqué, que l’objectif de l’inclusion n’échappe pas toujours à des interprétations réductrices et déformées de l’être humain, qui vont parfois jusqu’à postuler le rejet de la religion, considérée comme obstacle à la liberté absolue d’autodétermination de la personne, et des femmes en particulier. Cette forme de pensée radicale, a noté le cardinal, ressort notamment du dernier rapport mondial de l’Unesco sur l’éducation, consacré au genre, où apparaît de «manière évidente la tentative d’affirmer des critères prédéterminés et controversés qui, au lieu d’éduquer à l’inclusion et au respect des différentes sensibilités culturelles, imposent avec force une pensée unique, voire intolérante à l’égard de tout autre paradigme anthropologique, et notamment de celui proposé dans les écoles catholiques». Il est inquiétant pour le Saint-Siège, a fait savoir le cardinal, que certaines dérives idéologiques, sous prétexte de «répondre à certaines aspirations parfois compréhensibles», finissent en réalité par nuire à la compréhension même de la femme et de ses droits.
Dans son discours, le cardinal Parolin a également souligné que l’éducation ne peut être véritablement «inclusive et de qualité», que si elle s’efforce d’accueillir, de protéger, de promouvoir et d’intégrer chaque personne, offrant à tous – filles et garçons, femmes et hommes – les outils nécessaires à leur développement humain intégral. Ainsi, l’éducation ne sera «inclusive et de qualité» que dans la mesure où elle pourra éduquer à une pensée critique, capable d’évaluer les modèles de développement, de production et de consommation, en proposant des critères de justice sociale qui permettront de protéger les plus faibles ou sans défense de l’iniquité et du rejet. Elle ne sera «inclusive et de qualité» que dans la mesure où elle prendra en compte l’histoire personnelle et familiale de chaque enfant, où elle éduquera au respect de l’altérité, en démasquant les multiples formes de violence, d’abus et de prévarication à l’égard des femmes, où elle valorisera l’univers féminin ainsi que ses valeurs.
Concernant les valeurs qu’incarnent la femme, le prélat a affirmé que les femmes sont capables d’appréhender la réalité d’une manière unique: en sachant résister à l’adversité, en rendant la vie encore possible même dans des situations extrêmes et en préservant un sens tenace de l’avenir. Ce n’est pas un hasard, en effet, a-t-il déclaré, si partout où il y a besoin d’un travail de formation, l’on constate l’immense disponibilité des femmes à s’y engager, en particulier au profit des plus faibles ou sans défense. «À travers leur activité, les femmes réalisent une forme de maternité affective, culturelle et spirituelle, d’une valeur réellement inestimable du fait de leur impact sur le développement de la personne et l’avenir de la société».
Il s’agit, a-t-il souligné, d’une contribution qui enrichit les relations humaines, et les valeurs de l’esprit, à partir des relations quotidiennes vécues entre les personnes. «C’est pourquoi, la société est largement redevable aux femmes, engagées dans les secteurs les plus divers de l’activité éducative, bien au-delà de la famille: jardins d’enfants, écoles, universités, institutions de soins, paroisses, associations et mouvements».
Parlant du rôle des femmes dans l’Église, le cardinal Parolin a montré la nécessité de s’opposer à toute discrimination injuste exige d’abord le courage d’admettre les retards et les lacunes. «On ne peut nier, en effet, qu’au cours des siècles sont apparues des formes de subordination qui ont tristement marqué l’histoire, affectant également l’institution ecclésiale. Parfois, cela a conduit à une rigidité et une fixité qui ont retardé le processus d’inculturation du message par lequel Jésus a proclamé l’égale dignité de l’homme et de la femme, donnant lieu à des accusations d’un certain chauvinisme plus ou moins masqué par des motivations religieuses». Vaincre les discriminations injustes, respecter chaque personne au-delà des différences se traduit donc par «une éducation à la citoyenneté active et responsable, dans laquelle toutes les expressions légitimes de la personne sont accueillies avec respect».
Depuis le Concile Vatican II – «dont nous célébrons ces jours-ci le soixantième anniversaire de l’ouverture», a ensuite rappelé le cardinal, de «nombreuses femmes, consacrées ou laïques, ont été progressivement intégrées dans les organes collégiaux et décisionnels de l’Église universelle, jusqu’à occuper des postes de responsabilité autrefois réservés aux clercs. Toutefois, l’engagement institutionnel du Saint-Siège en faveur de la promotion de la femme ne peut se réduire à une redistribution des rôles». «Il doit s’étendre plus largement à une meilleure compréhension des moyens à mettre en œuvre pour donner toute sa place à la spécificité féminine, afin d’enrichir l’Église de manière plus significative et décisive».
Bien que la réflexion sur la promotion de la femme ait déjà contribué à de grandes avancées, il reste encore beaucoup à faire, a enfin affirmé le Secrétaire d’État du Saint-Siège. L’organisation des sociétés à travers le monde, selon lui, est encore loin de refléter clairement que les femmes ont exactement la même dignité et des droits identiques à ceux des hommes. «Les mots disent certaines choses, mais les décisions et la réalité crient un autre message», a déclaré le cardinal, espérant que les diverses interventions de ces journées seront une occasion précieuse de connaître les nombreuses initiatives et les projets concrets que l’Église – à travers le réseau capillaire de Caritas – mène sur de nombreux fronts, en faveur de la croissance intégrale de chaque fille et de chaque femme, jusqu’à ce qu’elles atteignent «la stature du Christ dans sa plénitude» a conclu le cardinal Parolin.
Auteur : Myriam Sandouno – Cité du Vatican