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Les écoles catholiques s’efforcent d’atteindre l’excellence académique et se concentrent sur la formation de citoyens socialement conscients

Johannesburg, 22 mai – La ministre sud-africaine de l’éducation de base, Angie Motshekga, a salué la contribution des établissements d’enseignement catholiques au développement social et civique du pays lors de la conférence de l’Office international de l’enseignement catholique – Afrique (IOCE) qui se tient à Benoni, dans la province de Gauteng.

Selon Motshekga, les écoles catholiques inculquent une conscience profonde, encouragent les étudiants à devenir des membres proactifs de la société, à s’efforcer de faire la différence, et ont une approche holistique de l’éducation comme moyen de façonner le tissu moral et éthique. L’éducation dispensée par les écoles catholiques, a ajouté le ministre, « va au-delà de la salle de classe…. Il s’agit de former des individus qui transmettent les valeurs de compassion, d’intégrité et de service ».

La conférence, qui se tient actuellement à Benoni, réunit des directeurs nationaux de l’enseignement catholique de 25 pays africains pour discuter des défis et des opportunités liés à l’éducation catholique en Afrique. Les délégués sont notamment confrontés à des questions concernant la viabilité financière des écoles catholiques, l’accès à l’enseignement catholique, la toxicomanie, les mariages d’enfants dans certaines régions d’Afrique et les relations avec les gouvernements.

Parmi les défis à relever figurent notamment permettre aux filles d’aller à l’école en luttant contre les préjugés et les pratiques sociales qui les obligent à rester à la maison pour s’occuper des tâches ménagères ou travailler dans les champs. Il y a également les enfants et les jeunes réfugiés et déplacés auxquels il faut garantir le droit à l’éducation.

La conférence a également été informée du projet Three2Six, fondé par les Pères Maristes à Johannesburg pour les enfants et les jeunes défavorisés qui demandent l’asile humanitaire. De nombreux enfants réfugiés et demandeurs d’asile se sont vus refuser l’accès aux écoles locales en raison de la xénophobie, le manque de ressources, la pression sur le système éducatif local, la difficulté d’obtenir des documents d’identification et d’immigration, et la pauvreté.

Motshekga a conclu en disant : « Face aux complexités de la société moderne, le leadership de l’Église est inestimable pour promouvoir la régénération morale. Nous pouvons relever les défis moraux et éthiques de nos communautés en renforçant ces valeurs fondamentales… Que vous puissiez vivre longtemps et engendrer encore plus de jeunes gens animés d’un esprit civique ».

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