À l’occasion de la rentrée scolaire 2024-2025, dans son message du 28 Août 2024, le Père Pierre Chanel AFFOGNON, Directeur National de l’Enseignement Catholique au Togo a adressé un message empreint de spiritualité et de vision pour l’avenir éducatif du pays. Placée sous le thème […]
Le Togo est en deuil alors que la communauté catholique pleure la perte de l’un de ses plus éminents leaders spirituels. La Conférence Épiscopale du Togo a annoncé aujourd’hui, le 4 août 2024, le décès de Monseigneur Nicodème Anani Barrigah-Benissan, Archevêque Métropolitain de Lomé, à […]
Le Pape François a signé la préface de «Femmes et ministères dans l’Église synodale», écrit par les cardinaux Hollerich et O’Malley et trois théologiennes, dont l’évêque anglican Jo Bailey Wells, qui ont participé à la réunion du C9 en février dernier. Pour le Saint-Père, «le […]
À l’occasion de la rentrée scolaire 2024-2025, dans son message du 28 Août 2024, le Père Pierre Chanel AFFOGNON, Directeur National de l’Enseignement Catholique au Togo a adressé un message empreint de spiritualité et de vision pour l’avenir éducatif du pays. Placée sous le thème […]
À l’occasion de la rentrée scolaire 2024-2025, dans son message du 28 Août 2024, le Père Pierre Chanel AFFOGNON, Directeur National de l’Enseignement Catholique au Togo a adressé un message empreint de spiritualité et de vision pour l’avenir éducatif du pays. Placée sous le thème de l’humanisme et du développement intégral, cette rentrée est marquée par une ambition claire : faire des écoles catholiques « des laboratoires d’un nouvel humanisme, d’une nouvelle Afrique debout et qui espère » (p. 1).
Ce message s’ouvre par une reconnaissance des résultats obtenus lors de l’année scolaire précédente, fruit du travail dévoué des enseignants et des partenaires du système éducatif. Le Directeur invite la communauté éducative à poursuivre cette mission noble de fournir une éducation humaine intégrale à tous les enfants, en se basant sur les principes du Pacte éducatif global du Pape François, déjà évoqués dans les directives de l’Église et repris dans le Pacte éducatif africain (p. 1).
Le Pacte éducatif global : un cadre de référence
Le message insiste sur l’importance d’intégrer le Pacte éducatif global à l’action éducative au Togo. Reprenant les mots du Pape François lors de son discours de septembre 2019, le Directeur rappelle que l’éducation doit « renouveler la passion pour une éducation ouverte aux autres et aux jeunes, et à un humanisme évangélique » (p. 1). Il s’agit d’un appel à créer une alliance éducative visant à unir les efforts pour construire un avenir de paix, de justice et de fraternité (p. 2).
Engagements pour l’éducation : sept piliers fondamentaux
Le Pacte éducatif global présenté par le Pape François est décliné en sept engagements, que le Directeur appelle à suivre avec rigueur. Parmi ces engagements, on note l’accent mis sur la personne humaine, sa dignité et sa capacité à vivre en harmonie avec les autres et la réalité qui l’entoure (p. 2). Il est également question de la pleine participation des jeunes filles à l’instruction, de l’importance de la famille en tant que premier lieu d’éducation, et de la nécessaire protection de l’environnement dans une optique de développement durable (p. 2).
Axes pour une éducation africaine tournée vers l’avenir
Pour concrétiser ces engagements, quatre axes ont été définis par le Pacte éducatif africain (p. 2) :
L’Église en tant que maîtresse et enseignante.
Les écoles catholiques comme fers de lance d’un nouvel humanisme pour une Afrique espérante.
Le partenariat avec les États africains afin de renforcer le secteur éducatif et préparer l’Afrique de demain.
Le rôle des universités catholiques dans la mission éducative en Afrique.
Un appel à l’action pour l’année scolaire 2024-2025
En conclusion, le Directeur National de l’Enseignement Catholique rappelle les paroles de Monseigneur Vincenzo Zani, secrétaire de la Congrégation pour l’éducation catholique, selon lesquelles « l’éducation doit nous aider à construire un futur non marqué par la division, mais fondé sur l’écoute et la compréhension mutuelle » (p. 2). Il exhorte toute la communauté éducative catholique à œuvrer dans cette direction, en vue de bâtir une Afrique solidaire et prospère.
Avec ce message, l’année scolaire 2024-2025 est placée sous le signe de l’espoir, de la foi et de la solidarité, avec une volonté claire de faire de l’éducation un levier de transformation sociale en Afrique.
Le Pape François a signé la préface de «Femmes et ministères dans l’Église synodale», écrit par les cardinaux Hollerich et O’Malley et trois théologiennes, dont l’évêque anglican Jo Bailey Wells, qui ont participé à la réunion du C9 en février dernier. Pour le Saint-Père, «le […]
Le Pape François a signé la préface de «Femmes et ministères dans l’Église synodale», écrit par les cardinaux Hollerich et O’Malley et trois théologiennes, dont l’évêque anglican Jo Bailey Wells, qui ont participé à la réunion du C9 en février dernier. Pour le Saint-Père, «le drame des abus nous a obligés à ouvrir les yeux sur le fléau du cléricalisme qui est une manière déformée d’exercer le pouvoir dans l’Église dans laquelle tout le monde peut tomber: même les laïcs et les femmes».
Les femmes, leur rôle et leur souffrance pour la reconnaissance «de ce qu’elles sont et de ce qu’elles font». Puis les ministères ordonnés, la synodalité, le drame des abus qui «nous a ouvert les yeux» sur le «fléau» du cléricalisme et l’exercice déformé du pouvoir dans l’Église, même par les laïcs, même par les femmes elles-mêmes.
Toutes ces questions ecclésiales sensibles sont abordées dans la préface que le Pape François a signée pour le livre, « Femmes et ministères dans l’Église synodale« , un ouvrage à dix mains écrit par trois théologiennes et deux cardinaux: la sœur salésienne Linda Pocher, professeur de christologie et de mariologie à l’Auxilium de Rome (qui a également signé l’introduction); Jo Bailey Wells, évêque de l’Église d’Angleterre et sous-secrétaire générale de la Communion anglicane; ainsi que Giuliva Di Berardino, consacrée de l’Ordre des Vierges du diocèse de Vérone, liturgiste, professeur et responsable de cours de spiritualité et d’exercices spirituels. Les cardinaux Jean-Claude Hollerich, archevêque de Luxembourg et rapporteur général du Synode, et Seán Patrick O’Malley, président de la Commission pontificale pour la protection des mineurs, ont également participé à l’écriture de ce livre.
Dialogue entre auteurs
Ce dialogue, en l’occurrence virtuel, ou plutôt «littéraire», est toutefois le fruit d’un véritable dialogue entre les auteurs eux-mêmes, ainsi qu’avec le Pape et le Conseil des cardinaux lors de la réunion du C9 du 5 février 2024. Une réunion à laquelle, pour la première fois depuis l’institution de cet organe, les trois théologiennes ont été invitées par le Souverain pontife à participer, afin d’offrir des contributions et des «provocations», selon la définition de François, sur le thème du «rôle de la femme dans l’Église».
La question est maintenant explorée dans cette nouvelle publication parue le 9 juillet. Elle fait suite au précédent livre de Sœur Linda Pocher et d’autres auteurs dont le titre « Démasculiniser l’Église« , s’inspire d’une expression du Pape lui-même.
Les ministères ecclésiaux, un sujet important et sensible
Dans la préface, publiée ce jeudi dans son intégralité par L’Osservatore Romano, le Pape déroule sa réflexion à partir de l’un des postulats clés de son pontificat: «la réalité est plus importante que l’idée». C’est le même principe -et François s’en dit satisfait- qui guide «le programme proposé par sœur Pocher pour la formation du Conseil des cardinaux sur le thème de la femme dans l’Église, même en ce qui concerne une question aussi importante que délicate comme celle des ministères dans la communauté ecclésiale».
Le drame des abus
Derrière ce thème se cache «une certaine souffrance des communautés ecclésiales quant à la manière de comprendre et de vivre le ministère». Ce n’est pas «une réalité nouvelle», a souligné le Saint-Père, rappelant comment «le drame des abus nous a obligés à ouvrir les yeux sur le fléau du cléricalisme, qui ne concerne pas seulement les ministres ordonnés, mais une manière déformée d’exercer le pouvoir dans l’Église dans laquelle tout le monde peut tomber: même les laïcs, même les femmes».
«Écouter les souffrances et les joies des femmes est certainement une façon de nous ouvrir à la réalité», a estimé François.
“En les écoutant sans jugement et sans préjugés, nous nous rendons compte qu’en de nombreux endroits et dans de nombreuses situations, les femmes dans l’Église souffrent précisément du manque de reconnaissance de ce qu’elles sont et de ce qu’elles font, mais aussi de ce qu’elles pourraient faire et être si seulement elles en avaient l’espace et l’opportunité. Les femmes qui souffrent le plus sont souvent celles qui sont les plus proches, les plus disponibles, préparées et prêtes à servir Dieu et son Royaume.”
Ne pas sacrifier la réalité sur l’autel des idées
Le Pape François nous invite donc à regarder la réalité plutôt que les idées, afin d’éviter de tomber dans le «piège» dans lequel l’Église elle-même a souvent trébuché au cours de l’ère moderne, à savoir celui de «considérer la fidélité aux idées plus importante que l’attention à la réalité».
«Cependant, la réalité est toujours plus grande que l’idée, et lorsque notre théologie tombe dans le piège des idées claires et distinctes, elle se transforme inévitablement en un lit de Procruste, qui sacrifie la réalité, ou une partie de celle-ci, sur l’autel de l’idée», a reconnu le Saint-Père. Le mérite du volume «Femmes et ministères dans l’Église synodale» est donc de «ne pas partir de l’idée, mais de l’écoute de la réalité, de l’interprétation sapientielle de l’expérience des femmes dans l’Église».
Les femmes dans l’Instrumentum laboris
La question du rôle des femmes dans l’Église a refait surface ces derniers jours avec la publication de l’Instrumentum laboris de la deuxième session de la XVIe Assemblée générale ordinaire du Synode des évêques en octobre prochain. En effet, le texte de base pour le travail des pères et mères synodaux souligne «la nécessité de mieux reconnaître» leurs charismes et leurs vocations. Les femmes, souligne le texte, «en vertu du baptême, sont dans une condition de pleine égalité, reçoivent la même effusion de dons de l’Esprit et sont appelées au service de la mission du Christ».
Ainsi poursuit l’Instrumentum laboris, le premier changement à opérer est donc «celui de la mentalité», avec «une conversion à une vision de relation, d’interdépendance et de réciprocité entre les femmes et les hommes, qui sont sœurs et frères dans le Christ, en vue de la mission commune».
Quant à la question du diaconat féminin, le cardinal Mario Grech, secrétaire général du Synode, a rappelé, lors de la conférence de presse de présentation de l’Instrumentum laboris, qu’elle ne sera pas abordée lors de la prochaine assemblée car elle fait l’objet d’un des groupes d’étude mis en place par le Pape pour approfondir la réflexion théologique et pastorale sur des questions spécifiques. Cette question a donc été confiée par François au dicastère pour la Doctrine de la foi, dans le contexte plus large des formes ministérielles, en collaboration avec le Secrétariat général du synode. Le travail, annonce le document sur les groupes d’étude publié en mars, visera à répondre au désir de l’assemblée synodale d’une «plus grande reconnaissance et appréciation de la contribution des femmes et d’un accroissement des responsabilités pastorales qui leurs sont confiées dans tous les domaines de la vie et de la mission de l’Église».
Le cardinal Dieudonné Nzapalainga, archevêque de Bangui, a revécu l’ouverture de la Porte Sainte du Jubilé extraordinaire de la Miséricorde en 2015, à Bangui, en Centrafrique, et a souligné les fruits positifs de cette journée mémorable. Pour la première fois dans l’histoire, la Porte Sainte […]
Le cardinal Dieudonné Nzapalainga, archevêque de Bangui, a revécu l’ouverture de la Porte Sainte du Jubilé extraordinaire de la Miséricorde en 2015, à Bangui, en Centrafrique, et a souligné les fruits positifs de cette journée mémorable.
Pour la première fois dans l’histoire, la Porte Sainte n’avait pas été ouverte à Saint-Pierre, mais à Bangui, capitale de la République centrafricaine. Le Pape François avait invité les Centrafricains à déposer les armes et à trouver la paix et la réconciliation.
Le cardinal Nzapalainga a rappelé que l’attente de la visite du Pape avait été très forte avant son arrivée, avec des tensions et des violences qui menaçaient de tout faire exploser. Cependant, le Pape a apaisé les esprits et a créé un moment de paix.
Selon le cardinal Nzapalainga, le message du Pape a été entendu et il a vu des résultats positifs. Les tensions ont diminué et les communautés chrétiennes et musulmanes se sont rapprochées. Les imams et les chefs rebelles ont même organisé une réunion pour demander aux chefs rebelles de déposer les armes.
Le cardinal Nzapalainga a également souligné que les jeunes musulmans et chrétiens se rencontrent désormais régulièrement, ainsi que les femmes musulmanes et chrétiennes. Les chefs religieux travaillent ensemble pour dédommager les victimes de la guerre et restaurer les biens endommagés.
Enfin, le cardinal Nzapalainga a préparé le Jubilé extraordinaire de la Miséricorde en 2025 en préparant des groupes pour réfléchir, prier et se rencontrer pour vivre ce moment important pour l’Église.
Dans un message empreint de simplicité et de profondeur, le Pape François a rappelé que la clé du bonheur réside dans l’amour, plutôt que dans la grandeur, la richesse ou la puissance. « Il n’est pas nécessaire d’être grand, riche ou puissant pour être heureux. Seul […]
Dans un message empreint de simplicité et de profondeur, le Pape François a rappelé que la clé du bonheur réside dans l’amour, plutôt que dans la grandeur, la richesse ou la puissance. « Il n’est pas nécessaire d’être grand, riche ou puissant pour être heureux. Seul l’amour désaltère nos cœurs, seul l’amour guérit nos blessures, seul l’amour nous donne la vraie joie », a souligné le Souverain Pontife.
Le Pape a mis en lumière la conviction profonde que l’amour est un remède universel capable de transcender les différences et de combler les lacunes émotionnelles. Dans un monde souvent obsédé par la réussite matérielle, le Pape François a rappelé que la véritable richesse réside dans les liens affectifs, dans la capacité à aimer et à être aimé.
« Et c’est la voie que Jésus nous a enseignée et ouverte », a ajouté le Pape. Il a souligné le modèle de Jésus-Christ comme guide dans la recherche de la véritable joie et du bonheur. L’amour désintéressé et la compassion sont des valeurs fondamentales qui, selon le Pape, éclairent le chemin vers une vie pleine de sens.
Le discours du Pape François a également mis l’accent sur l’idée que la grandeur personnelle ne découle pas de la domination sur autrui, mais de la capacité à servir et à aimer. Dans un monde souvent marqué par la compétition et l’individualisme, le Pape a encouragé une approche centrée sur les autres, soulignant que l’amour est un acte de générosité qui engendre une joie authentique.
Ce message simple mais puissant du Pape François rappelle à chacun que la quête du bonheur ne réside pas dans les accomplissements extérieurs, mais dans la manière dont nous cultivons et partageons l’amour. Ses paroles résonnent comme un appel à réfléchir sur nos valeurs et à redécouvrir la véritable essence du bonheur, ancrée dans la bienveillance et la connexion humaine.
La Direction nationale de l’Enseignement catholique a le plaisir de convier le public à un événement exceptionnel, l’exposition intitulée « ENGAGEMENT ». Celle-ci se tiendra du 25 au 28 septembre 2023 au Centre Christ Rédempteur de Lomé, également connu sous le nom de « Brother home ». Cet événement […]
La Direction nationale de l’Enseignement catholique a le plaisir de convier le public à un événement exceptionnel, l’exposition intitulée « ENGAGEMENT ». Celle-ci se tiendra du 25 au 28 septembre 2023 au Centre Christ Rédempteur de Lomé, également connu sous le nom de « Brother home ». Cet événement marque la célébration des 130 ans de l’enseignement catholique au Togo. Une occasion unique de plonger dans l’histoire et les valeurs qui ont façonné cette institution au fil des décennies.
Une Exposition Engagée
L’exposition « ENGAGEMENT » est bien plus qu’un simple rassemblement artistique. C’est une immersion au cœur de l’engagement, des valeurs et de l’histoire de l’enseignement catholique au Togo. À travers une collection riche en symboles et en significations, les visiteurs auront l’opportunité de découvrir le rôle essentiel de cette institution dans la société togolaise.
Les Oeuvres : Témoins d’une Histoire
Les œuvres présentées lors de cette exposition sont le fruit d’un travail minutieux et réfléchi. Elles offrent une perspective unique sur les moments clés de l’enseignement catholique au Togo, mettant en lumière les enseignants, les élèves et les personnalités qui ont contribué à son développement.
Un Hommage à l’Engagement Communautaire
L’enseignement catholique n’est pas uniquement un lieu d’apprentissage, il incarne également un engagement envers la communauté et les valeurs humaines. Cette exposition célèbre ces enseignants et éducateurs qui ont consacré leur vie à éduquer et inspirer les générations futures.
Informations Pratiques
L’exposition « ENGAGEMENT » se déroulera du 25 au 28 septembre 2023 au Centre Christ Rédempteur de Lomé, plus connu sous le nom de « Brother home ». Pour toute information complémentaire, veuillez contacter les numéros suivants : +228 93 57 29 05 / 99 59 76 26. Vous pouvez également suivre les actualités de l’événement sur les réseaux sociaux en appuyant les titres suivants en bleu:
Ne manquez pas cette occasion unique de célébrer les 130 ans de l’enseignement catholique au Togo. L’exposition « ENGAGEMENT » promet une expérience enrichissante et inspirante pour tous ceux qui sont intéressés par l’éducation et les valeurs qui la sous-tendent. La Direction nationale de l’Enseignement catholique se réjouit de vous accueillir et de partager avec vous cette page importante de l’histoire togolaise.
Au fil des décennies, l’école catholique a joué un rôle vital dans la formation des esprits et des cœurs, façonnant les générations à travers l’enseignement, la spiritualité et les valeurs chrétiennes au Togo. Vers la fin de l’année 2022, l’église Catholique a ouvert le jubilé […]
Au fil des décennies, l’école catholique a joué un rôle vital dans la formation des esprits et des cœurs, façonnant les générations à travers l’enseignement, la spiritualité et les valeurs chrétiennes au Togo. Vers la fin de l’année 2022, l’église Catholique a ouvert le jubilé des 130 ans au Togo. Voici le programme de la clôture de ce Jubilé.
Cérémonies de signature du protocole de protection des mineurs et personnes vulnérables, remise officielle du corpus juridique de l’enseignement catholique au cours de la célébration du départ à la retraite du personnel d’encadrement de la DDEC Lomé (2022-2023) La Direction diocésaine de l’Enseignement catholique de […]
Cérémonies de signature du protocole de protection des mineurs et personnes vulnérables, remise officielle du corpus juridique de l’enseignement catholique au cours de la célébration du départ à la retraite du personnel d’encadrement de la DDEC Lomé (2022-2023)
La Direction diocésaine de l’Enseignement catholique de Lomé a fait de la protection des mineurs et des personnes vulnérables une préoccupation majeure dans son engagement inconditionnel pour l’éducation intégrale des jeunes. C’est à travers la cérémonie de signature du protocole de protection des mineurs et des personnes vulnérables qu’elle a organisé, le 12 mai 2023 dans la grande salle de la Direction diocésaine. Cette cérémonie a été couplée avec la remise officielle du corpus juridique de l’enseignement catholique au cours de la célébration du départ à la retraite de quelques membres du personnel d’encadrement de la DDEC Lomé (2022-2023). On peut y noter la présence du Directeur diocésain l’Abbé Ambroise-Marie MENSAH, des membres du corps d’encadrement et du personnel administratif. C’est dans une ambiance bon-enfant que s’est déroulé ledit événement.
En effet, l’école catholique, après son implantation le 28 septembre 1892 à Lomé par nos premiers vaillants missionnaires de la Société du Verbe Divin, est accueillie à Atakpamé sur la colline des Pères il y a aujourd’hui 122 ans. Que Dieu soit loué car cette […]
A Lomé, le 19 novembre 2022, à la paroisse SAINT JEAN APOTRE, la Direction Nationale de l’Enseignement Catholique a célébré l’ouverture officielle du Jubilé des 130 ans de l’école catholique au TOGO. A cette rencontre historique, plusieurs autorités y étaient présentes.
A la fin de cette merveilleuse célébration eucharistique, le Père Pierre Chanel AFFOGNON, Directeur National de l’Enseignement Catholique a demandé que chaque Diocèse en fasse de même.
Le vendredi 03 mars 2023, ce fut le cas du diocèse d’ATAKPAME.
En effet, l’école catholique, après son implantation le 28 septembre 1892 à Lomé par nos premiers vaillants missionnaires de la Société du Verbe Divin, est accueillie à Atakpamé sur la colline des Pères il y a aujourd’hui 122 ans. Que Dieu soit loué car cette institution a formé pas mal de cadres compétents pour la prospérité de notre pays le TOGO. C’est de bon ton qu’à la suite de Lomé, Atakpamé se signale comme diocèse bénéficiant très tôt des fruits de l’école. Ainsi, le 03 mars 2023, le lancement des activités du Jubilé a été ouvert par une messe d’action de grâce présidée par Monseigneur Moïse Messan TOUHO, Évêque d’Atakpamé à la Cathédrale Notre Dame de la Trinité d’ATAKPAME. Cette célébration est concélébrée en présence des autorités administratives, civiles, militaires, traditionnelles, des enseignants et des apprenants du préscolaire, primaire et secondaire. Elle est animée par la merveilleuse Chorale du Collège Notre Dame d’Afrique d’Atakpamé avec des chants priants. Dans son homélie, l’ordinaire du lieu Monseigneur Moïse nous a présenté l’utilité de l’école catholique en ces termes : « L’école catholique forme les élèves à travailler efficacement au bien de la cité terrestre en même temps ; elle les prépare à travailler à l’extension du Royaume de Dieu » A la suite de la messe le Directeur Diocésain émérite de l’Enseignement Catholique, le Docteur John Kossi Kouma NORDJOE, a animé une conférence sur le thème : ‘‘L’Enseignement Catholique, hier aujourd’hui et demain : Nécessité, opportunités et défis.’’ Elle a été suivie d’un riche débat qui a permis à tous les participants de comprendre que l’école est incontournable si nous voulons lutter contre l’ignorance. Dans l’église catholique, elle offre aux apprenants l’opportunité de vivre leur foi en Dieu et de promouvoir le développement de ‘‘notre maison commune’’. Nous rappelons que la conférence se situe dans le cadre de la journée de l’Enseignant, intégrée à ce jubilé diocésain des 130 ans d’existence de l’école au TOGO. Une collation, dans une ambiance de convivialité, nous a donné de chanter les merveilles de Dieu dans nos vies et de nous séparer pour nous retrouver au terrain du Collège Saint Albert le Grand d’Atakpamé. Dans l’après-midi, à 15 heures un match de football a opposé les enseignants du Primaire aux Professeurs des établissements secondaires sur le terrain du Collège Saint Albert le Grand. Alors que à la première partie du jeu, le score était à un but de chaque côté, à la deuxième partie les Professeurs ont pris le dessus avec à la fin un score de cinq buts à un. Malgré le score, l’ambiance est à la fête avec des rafraichissements pour conclure la journée diocésaine du lancement des activités du Jubilée des 130 ans de l’école catholique au TOGO à Atakpamé.
La journée de 03 mars 2023 est restée mémorable pour les diocésains d’Atakpamé. L’école implantée par nos premiers missionnaires continue d’être une œuvre de Dieu pour le salut de l’humanité.
Conscient de cet acte salutaire, il nous est recommandé, à nous qui sommes les acteurs de l’éducation, de soigner cette institution de l’église : L’Enseignement Catholique au TOGO. L’église recommande aux responsables de la formation des enseignants de faire de ce devoir, un devoir divin de grande taille. Notre plan stratégique nous permettra de travailler à ce que l’école se développe dans nos milieux et favoriser d’avantage les acteurs de l’éducation scolaire.
La Direction Nationale de l’Enseignement Catholique (DNEC) organise la 3ème rencontre nationale de renforcement des capacités de tous les chefs d’établissements du secondaire catholique, des 7 Directeurs Diocésains et National à travers un atelier de cinq (5) jours de formation du lundi 06 au vendredi […]
La Direction Nationale de l’Enseignement Catholique (DNEC) organise la 3ème rencontre nationale de renforcement des capacités de tous les chefs d’établissements du secondaire catholique, des 7 Directeurs Diocésains et National à travers un atelier de cinq (5) jours de formation du lundi 06 au vendredi 10 mars 2023 à Kpalimé. Elle a mobilisé 107 participants venus des sep (7) diocèses du pays. L’objectif principal visé par cette rencontre est de contribuer au renforcement de capacités des chefs d’établissements, des DDEC et du DNEC en pédagogie, en administration scolaire et législation du travail. A travers la formation, les chefs d’établissement verront leurs capacités renforcées en pédagogie et en administration scolaire ; leurs connaissances actualisées sur les textes en vigueur en matière de gestion scolaire ; être mieux outillés pour contribuer à la réflexion sur les questions de la discipline scolaire, les abus, la tenue scolaire et la situation salariale du personnel.
Lina Mensah, 27 ans est fille ainée d’un couple de photographes. Sur les traces de ses parents, elle embrasse avec passion tout naturellement le métier de la photographie. À travers son art, la jeune femme sacrée lauréate des Oscars de la photographie 2022, célèbre la […]
Lina Mensah, 27 ans est fille ainée d’un couple de photographes. Sur les traces de ses parents, elle embrasse avec passion tout naturellement le métier de la photographie. À travers son art, la jeune femme sacrée lauréate des Oscars de la photographie 2022, célèbre la femme africaine et promeut ses droits. Son travail contribue aussi à la production d’images plus positives de l’Afrique. Lecture :
Présentez-vous à nos lecteurs !
Je suis Lina MENSAH, artiste photographe et consultante en sciences de l’éducation.
Parlez-nous brièvement de vos études et de votre parcours de jeune femme photographe
Je suis titulaire d’un baccalauréat scientifique au Collège Lycée Notre Dame de la Trinité, d’un diplôme de licence en sciences de l’éducation et d’un master en sciences de l’éducation et de la formation de l’Institut Supérieur Don Bosco (ISDB) avec une spécialisation en analyse des systèmes éducatifs. Pendant toutes ses années d’études, j’ai appris la photographie aux côtés de mes parents et d’autres aînés en photographie de mode, événement et art.
Pourquoi la photographie ?
Au début, je faisais la photographie juste pour le plaisir, ensuite pour aider mon père sur ses contrats de reportages mais après j’ai compris que je peux en faire une activité génératrice de revenus. Après mon diplôme de master, je me suis consacrée à la photographie artistique. En m’y mettant, j’ai découvert à quel point le travail que je fais a le pouvoir de toucher des cœurs, de susciter des émotions et de provoquer des débats pour trouver des approches de solutions aux problèmes qui se posent à l’homme.
Pensez-vous que la photographie soit une des meilleures façons de passer des messages pour éduquer ou sensibiliser la population ?
La communication par l’image est très efficace. Les œuvres d’art voyagent plus facilement que les êtres humains et donc la photographie est un excellent moyen pour sensibiliser et transmettre des messages importants à une très grande échelle.
Quels thèmes abordez-vous souvent ? Et pourquoi ?
Je parle souvent de la célébration de la femme africaine. Mes photos promeuvent le respect de ses droits. Mon travail contribue aussi à la valorisation de nos cultures et à la production d’images plus positives de l’Afrique.
Avez-vous des difficultés particulières dans l’exercice de ce métier en tant que femme ?
Exercer un métier où les femmes sont peu représentées est un défi que je prends plaisir à relever tous les jours. Certains commentaires de production photographique manifestent clairement leurs incertitudes sur la capacité d’une femme à fournir un travail de qualité.
Par ailleurs, le manque de financement est aussi un grand défis pour les photographes en général, parce que le matériel de qualité coûte très cher.
Parlez-nous des différentes expositions que vous avez faites ou auxquelles vous avez participé
J’ai fait et participé à plusieurs expositions notamment :
« Être vivant » : il s’agit de photos portrait des femmes du marché de Hanoukopé
« Nyonu XXI » femme du 21eme siècle : ce projet a pour but de célébrer les femmes qui exercent des métiers où elles sont peu représentées
« Abidjanaise by night » : j’y célèbre les femmes de la ville d’Abidjan que j’ai découvert lors de ma participation à une résidence de formation en photographie artistique dénommée « DemocraSEE ».
« École au Togo » : ce sont des images prises pour représenter l’architecture des écoles au Togo
« Afuma » : il s’agit d’une série de photos qui présente un groupe d’échassiers togolais. Les images donnent l’illusion d’être avec des marcheurs célestes.
« Malédiction » : C’est une série d’autoportraits exposés avec un groupe d’artistes africains à Pamplona en Espagne pour parler des violences basées sur le genre.
» Halʋ sɩsɩŋ nɩʋ » : L’expression en kabyè veut dire « douleurs de femme ». À travers cette exposition, je dénonce encore les violences faites aux femmes.
Les violences faites aux femmes, vous en parlez beaucoup. Avez-vous un appel à lancer en ce sens ?
J’invite les jeunes filles et les femmes à chercher à se connaître et à apprendre à s’aimer. Par amour pour soi, on peut dire non aux violences. Par cette même décision de vouloir du bien à soi-même, nous, femmes, nous devons oser faire valoir nos droits et aussi notre pouvoir d’éduquer les jeunes filles et garçons dans une dynamique d’équité.
Vous avez été lauréate des Oscars de la photographie 2022, revenons sur cette distinction et sa place dans votre carrière.
En réalité, la compétition entre artistes est quelque chose d’un peu gênant parce que selon le contexte un grand artiste peut être lésé parce qu’il est mal compris. Outre cet aspect problématique, je suis quand même heureuse que mon travail ait été primé pour une première fois, après toutes ses années de dur labeur. Ce prix m’a permis de me faire connaître un peu plus.
Des projets en perspective ?
Je souhaite vivement pouvoir réaliser en 2023 mon projet de Festival des Femmes Photographes de l’Afrique.
Une expérience personnelle qui vous motive dans votre passion
L’expérience qui m’a donné envie de croire en ce métier, c’est la première résidence de création en photographie artistique, réalisée grâce à un concours lancé par l’institut Goethe à l’échelle internationale. Faire partir des deux jeunes boursiers de l’Afrique, était pour moi une grande fierté.
Si vous devez encourager les jeunes filles, que pourriez- vous leur dire ?
Je dirais aux filles de ma génération que ce siècle leur est consacré. Il faut qu’elles profitent avec intelligence des opportunités qui leur sont offertes.
La Direction nationale de l’Enseignement catholique et les Directions diocésaines expriment leurs sincères condoléances au Diocèse de Dapaong et à la famille NAKONE.En effet, Monsieur NAKONE Douti Gilbert, Conseiller Pédagogique du Diocèse de Dapaong est retourné à la maison du Père le 11 décembre 2022, […]
La Direction nationale de l’Enseignement catholique et les Directions diocésaines expriment leurs sincères condoléances au Diocèse de Dapaong et à la famille NAKONE.En effet, Monsieur NAKONE Douti Gilbert, Conseiller Pédagogique du Diocèse de Dapaong est retourné à la maison du Père le 11 décembre 2022, suite à une maladie de courte durée.
Communion de Prière pour son repos en Dieu et la consolation de sa famille ainsi que des personnes affectées.« Seigneur accorde-lui le repos éternel et que brille à ses yeux la Lumière sans déclin ». Amen
Le Togo est en deuil alors que la communauté catholique pleure la perte de l’un de ses plus éminents leaders spirituels. La Conférence Épiscopale du Togo a annoncé aujourd’hui, le 4 août 2024, le décès de Monseigneur Nicodème Anani Barrigah-Benissan, Archevêque Métropolitain de Lomé, à […]
Le Togo est en deuil alors que la communauté catholique pleure la perte de l’un de ses plus éminents leaders spirituels. La Conférence Épiscopale du Togo a annoncé aujourd’hui, le 4 août 2024, le décès de Monseigneur Nicodème Anani Barrigah-Benissan, Archevêque Métropolitain de Lomé, à l’âge de 61 ans.
Né le 19 mai 1963 à Ouagadougou, Monseigneur Barrigah-Benissan a consacré sa vie à l’Église et à ses fidèles. Ordonné évêque d’Atakpamé le 9 mars 2008, il y a exercé son ministère pendant plus d’une décennie avant de devenir archevêque de Lomé le 23 novembre 2019. Son engagement envers la foi et la communauté a laissé une empreinte indélébile sur le pays.
En dehors de son ministère épiscopal, Monseigneur Barrigah-Benissan était aussi un homme aux talents multiples, connu pour sa contribution à la musique et au théâtre. Auteur-compositeur prolifique, il a écrit et composé plus d’une centaine de chants, répartis sur six albums, mêlant compositions religieuses et profanes. Sa passion pour la musique l’a souvent conduit sur scène, où il partageait sa foi à travers des concerts captivants.
Sa carrière dramaturgique est marquée par l’écriture de la pièce Le Trône royal en 1993, une œuvre qui explore les traditions africaines et questionne la place de la femme et la notion de prédestination. Cette pièce lui a valu le grand prix de la littérature togolaise en 2020, soulignant son influence culturelle au-delà des frontières religieuses.
En tant que président de l’OCDI Caritas Togo, Monseigneur Barrigah-Benissan a œuvré pour la justice sociale et le bien-être des plus démunis. Son engagement envers les autres et sa capacité à rassembler ont fait de lui une figure respectée et admirée tant au sein de l’Église que dans la société civile.
Ses contributions notables incluent son travail avec la Commission vérité, justice et réconciliation, où il a joué un rôle clé dans la promotion de la paix et de la réconciliation au Togo. À travers ses écrits et ses actions, Monseigneur Barrigah-Benissan a constamment cherché à bâtir des ponts entre les communautés et à favoriser un avenir harmonieux pour tous.
Le décès de Monseigneur Nicodème Barrigah-Benissan laisse un vide immense dans le cœur de ceux qui l’ont connu et aimé. Ses funérailles, dont la date sera annoncée ultérieurement, seront l’occasion pour les fidèles de rendre hommage à un homme dont la vie et les œuvres continueront d’inspirer les générations futures.
La Conférence Épiscopale du Togo et l’ensemble de la communauté catholique invitent chacun à se joindre en prière pour honorer la mémoire d’un serviteur dévoué et un leader exceptionnel. Que son âme repose en paix éternelle.
Ce mardi 9 juillet 2024, une annonce officielle de la presse vaticane a révélé la nomination de Mgr Mark Gerald Miles comme Nonce Apostolique près le Costa Rica. Mgr Miles, qui occupait le poste de Nonce Apostolique près le Bénin et le Togo depuis le […]
Ce mardi 9 juillet 2024, une annonce officielle de la presse vaticane a révélé la nomination de Mgr Mark Gerald Miles comme Nonce Apostolique près le Costa Rica. Mgr Miles, qui occupait le poste de Nonce Apostolique près le Bénin et le Togo depuis le 5 février 2021, se voit confier une nouvelle mission dans la région d’Amérique centrale.
Né le 13 mai 1967 à Gibraltar, Mgr Mark Gerald Miles a été ordonné prêtre le 14 septembre 1996. Il a ensuite rejoint le service diplomatique du Saint-Siège en 2003. Au cours de sa carrière, il a servi dans diverses nonciatures apostoliques, y compris celles de l’Équateur, de Hong Kong, de Hongrie et de l’Espagne.
Sa nomination comme Nonce Apostolique près le Bénin et le Togo en 2021 a marqué le début d’une mission fructueuse et influente dans les deux pays. Son travail a été salué pour son approche pastorale, son engagement envers le dialogue interreligieux et son soutien aux initiatives locales de développement et de paix.
Une nouvelle mission au Costa Rica
Au Costa Rica, Mgr Miles continuera son service avec la même détermination et le même engagement qui ont marqué son parcours jusqu’à présent. Sa nomination intervient à un moment où l’Église catholique au Costa Rica cherche à renforcer son rôle dans la promotion de la justice sociale et de la paix.
La communauté ecclésiastique et les fidèles du Bénin et du Togo lui souhaitent bonne chance et succès dans ses nouvelles fonctions, tout en le gardant dans leurs prières et leurs pensées.
Un tragique événement a frappé la commune d’Allada, située dans le département de l’Atlantique au Bénin. Une jeune candidate au Brevet d’Études du Premier Cycle (BEPC) a mis fin à ses jours après avoir appris son échec à l’examen de cette année 2024. Ce drame […]
Un tragique événement a frappé la commune d’Allada, située dans le département de l’Atlantique au Bénin. Une jeune candidate au Brevet d’Études du Premier Cycle (BEPC) a mis fin à ses jours après avoir appris son échec à l’examen de cette année 2024. Ce drame s’est déroulé le lundi 8 juillet, jour de l’annonce des résultats provisoires.
Selon les informations relayées par « Bénin News », la jeune fille s’est jetée dans une citerne d’eau, un geste désespéré qui a conduit à son décès avant l’arrivée des secours. Les sapeurs-pompiers n’ont pu que constater la mort en repêchant le corps sans vie de la citerne.
Ce tragique incident n’est malheureusement pas un cas isolé dans la région. Au cours des dernières semaines, Allada a été le théâtre de plusieurs suicides. En avril dernier, trois cas avaient été enregistrés en une semaine, le plus récent étant celui d’un homme qui s’était pendu suite à des difficultés relationnelles avec sa compagne.
Ces événements tragiques soulignent un besoin urgent de soutien psychologique et d’accompagnement pour les jeunes et les familles de la commune. L’échec à un examen, bien que difficile, ne devrait jamais mener à une telle détresse. Il est crucial de sensibiliser sur les signes de détresse émotionnelle et de fournir les ressources nécessaires pour prévenir de tels drames.
D’après les chiffres publiés le 8 juillet par le Directeur des Examens et Concours, 91 531 candidats ont été déclarés admissibles au BEPC, représentant un taux de réussite de 73,74%. Sur les 124 859 inscrits, 124 134 avaient participé aux épreuves. Les examens spécifiques commenceront le mercredi 10 juillet.
La formation organisée par la Direction Nationale de l’Enseignement Catholique (DNEC) du Togo pour le personnel en charge des ressources humaines, financières et statistiques des sept diocèses du pays a démarré le 25 juin 2024 à Lomé. Cette initiative de trois jours vise à renforcer […]
La formation organisée par la Direction Nationale de l’Enseignement Catholique (DNEC) du Togo pour le personnel en charge des ressources humaines, financières et statistiques des sept diocèses du pays a démarré le 25 juin 2024 à Lomé. Cette initiative de trois jours vise à renforcer les compétences administratives et techniques des participants dans les domaines clés de la gestion fiscale, de la sécurité sociale et de la collecte de statistiques.
Première Journée : Focus sur la Fiscalité OTR
La première journée, consacrée à la fiscalité de l’Office Togolais des Recettes (OTR), a débuté à 8h00 avec l’accueil et l’installation des participants. Le Révérend Père Pierre Marie Chanel AFFOGNON, Directeur National de l’Enseignement Catholique du Togo, a ouvert la session par une prière et un discours de bienvenue, soulignant l’importance de cette formation pour le renforcement des capacités administratives et fiscales des établissements scolaires catholiques.
Participants et Intervenants :
23 participants (6 femmes et 17 hommes)
Formateurs de l’OTR : M. VOTOR Kossi, M. AGAMAH Kodjo Essohana, M. ABALO Komla Olivier
Communications :
M. AGAMAH Kodjo Essohana a présenté les exigences juridiques de l’OTR, détaillant le système fiscal togolais, les régimes fiscaux en vigueur, et les obligations fiscales des établissements scolaires catholiques.
M. ABALO Komla Olivier a approfondi les différents impôts, droits et taxes, mettant en lumière les exonérations spécifiques aux écoles et les sanctions fiscales en cas de non-respect des obligations.
Deuxième Journée : Sécurité Sociale et Outils Numériques
La deuxième journée, tenue le 26 juin 2024, s’est concentrée sur la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) et les outils numériques. Après la lecture et l’adoption du rapport de la première journée, le Révérend Père AFFOGNON a rappelé l’importance de maîtriser les exigences de la CNSS et d’utiliser efficacement les outils numériques pour la gestion des cotisations sociales.
Intervenants :
M. WOAMEY Komla, Responsable de la Division des Services en Ligne de la CNSS
M. PILANTE Justin, Directeur National de l’Assurance Maladie Universelle (AMU)
Dr. SOGA Gottara Wenkenda, Médecin Conseil AMU
Points Clés :
Services en ligne de la CNSS : M. WOAMEY a détaillé les plateformes digitales créées pour faciliter les démarches administratives, incluant la plateforme de digitalisation et la plateforme de contrôle biométrique.
AMU : M. PILANTE a expliqué les modalités de mise en œuvre de l’AMU, ses bénéfices et les obligations pour les employeurs et employés.
Outils de prestation AMU/CNSS : Dr. SOGA a présenté les différents formulaires et outils utilisés dans le cadre des prestations de l’AMU, expliquant leur utilisation pratique.
Les participants ont activement échangé lors des sessions de questions-réponses, clarifiant les processus de déclaration en ligne et les critères pour bénéficier des prestations de l’AMU.
Conclusion et Perspectives
La formation s’achèvera le 27 juin avec des sessions dédiées à la collecte des statistiques et à l’amélioration des processus administratifs. La DNEC, par cette initiative, renforce la capacité de gestion de ses diocèses, assurant ainsi une meilleure conformité aux exigences fiscales et sociales, et une administration plus efficiente.
Le Révérend Père AFFOGNON a exhorté les participants à partager les connaissances acquises avec leurs collègues et à appliquer les compétences développées pour améliorer la gestion administrative et financière des établissements scolaires catholiques du Togo. La formation, en jetant les bases d’une gestion rigoureuse et conforme à la législation en vigueur, contribue significativement à la pérennité et au bon fonctionnement de ces institutions éducatives.
Le réseau des organisations caritatives catholiques en Chine a pris la tête des opérations de secours après les inondations et glissements de terrain qui ont frappé la ville de Meizhou, dans la province de Guangdong, causant de graves pertes en vies humaines. Sous l’initiative de […]
Le réseau des organisations caritatives catholiques en Chine a pris la tête des opérations de secours après les inondations et glissements de terrain qui ont frappé la ville de Meizhou, dans la province de Guangdong, causant de graves pertes en vies humaines. Sous l’initiative de Mgr Joseph Li Shan, évêque de Pékin, et de Mgr Joseph Shen Bin, évêque de Shanghai, l’équipe de secours catholique dirigée par Joseph Liao Hongqing, évêque de Meizhou, a apporté un réconfort spirituel à la population touchée.
Depuis le 21 juin, l’équipe de secours catholique a distribué du matériel de secours collecté par le diocèse de Guangzhou et Jinde Charities, l’organisation caritative catholique basée à Shijiang, capitale de la province de Hebei. L’équipe travaille en étroite collaboration avec le Conseil des évêques de la province de Guangdong et les autorités locales pour comprendre l’ampleur de la catastrophe et mettre en œuvre le plan d’aide.
Selon les informations fournies par l’évêque Joseph Liao, la tâche la plus urgente est de déblayer la boue et d’apporter de l’eau potable, de la nourriture et d’autres fournitures d’urgence. Certaines écoles de la région ont été gravement endommagées et des équipements doivent être fournis pour permettre aux étudiants de reprendre les cours dès que possible.
Les communautés catholiques du pays se sont mobilisées pour les habitants des zones touchées et pour les opérations de secours. Le diocèse de Meizhou a été créé en 1850 grâce au travail d’annonce de l’Évangile des missionnaires français et a connu un essor encourageant des activités pastorales, caritatives et sociales après le renouveau de la vie ecclésiale en 1978.
Aujourd’hui, la communauté catholique compte plus de 50 000 baptisés, des dizaines de prêtres, 15 sœurs de la congrégation diocésaine des Missionnaires de la Sainte Mère de Dieu et 45 églises et chapelles. Les chrétiens chinois continuent à prier pour les victimes et les opérations de secours.
Le Pape François a célébré la Journée internationale contre l’abus et le trafic de drogues en appelant les chrétiens à ne pas rester indifférents face à la situation tragique de toxicodépendance qui touche des millions de personnes dans le monde. Dans sa catéchèse du 26 […]
Le Pape François a célébré la Journée internationale contre l’abus et le trafic de drogues en appelant les chrétiens à ne pas rester indifférents face à la situation tragique de toxicodépendance qui touche des millions de personnes dans le monde. Dans sa catéchèse du 26 juin, il a rappelé que la production et le trafic de drogues sont des fléaux qui produisent violence et mort, et qu’il est essentiel d’agir pour mettre fin à ce scandale.
François a dénoncé les intentions et actions malveillantes des dealers et des trafiquants de drogue, et a rappelé que la dignité humaine ne peut pas être foulée au pied de cette manière. Il a également demandé aux fidèles de prier pour ces criminels qui donnent de la drogue aux jeunes, qu’ils soient convertis.
Le Pape a souligné que la prévention est essentielle pour lutter contre l’abus et le trafic de drogues, en éduquant les jeunes aux valeurs qui construisent la vie personnelle et communautaire, en accompagnant ceux qui sont en difficulté et en donnant de l’espérance en l’avenir.
François a également encouragé les communautés de réhabilitation inspirées par l’Évangile, qui sont un témoignage fort et plein d’espoir de l’engagement des prêtres, des personnes consacrées et des laïcs à mettre en pratique la parabole du Bon Samaritain.
Enfin, il a salué les efforts entrepris par diverses Conférences épiscopales pour promouvoir des législations et des politiques justes en matière de traitement des personnes addictes à la drogue et de prévention pour mettre fin à ce fléau.
Le Pape François a conclu en appelant les chrétiens à agir dans le style de la proximité du Seigneur, à s’arrêter devant les situations de fragilité et de douleur, et à savoir écouter le cri de la solitude et de l’angoisse pour relever et ramener à la vie ceux qui tombent dans l’esclavage de la drogue.
Les membres de la présidence de la Commission des épiscopats de l’Union européenne (COMECE) ont été reçus par le Pape François ce samedi 22 juin, deux semaines après les élections communautaires. Vice-président de la COMECE et évêque de l’île portugaise de Madère, Mgr Nuno Brás […]
Les membres de la présidence de la Commission des épiscopats de l’Union européenne (COMECE) ont été reçus par le Pape François ce samedi 22 juin, deux semaines après les élections communautaires. Vice-président de la COMECE et évêque de l’île portugaise de Madère, Mgr Nuno Brás da Silva Martins a assuré que le Pape soutenait l’union des peuples européens et a insisté sur l’importance de la protection de la vie humaine et la place des religions et de Dieu en Europe.
Jean-Benoît Harel – Cité du Vatican
Réunis à Rome depuis ce mercredi 19 juin pour différentes rencontres, la présidence de la Commission des épiscopats de l’Union européenne (COMECE) a conclu cette session de travail par une audience avec le Pape François ce samedi 22 juin.
Entretien avec Mgr Nuno Brás da Silva Martins, évêque de Funchal.
Vers plus d’Europe
«Son cœur est avec l’Europe» témoigne Mgr Nuno Brás da Silva Martins, à l’issue de cette rencontre. Si le vote des Européens a maintenu une majorité d’élus pro-européens à Strasbourg lors des élections du 6 au 9 juin 2024, les évêques de la COMECE ont également évoqué les faiblesses de l’Union européenne avec le Saint-Père.
“Les élections européennes ont dit « oui » à l’Europe. La majorité des Européens veut une Europe plus forte, une Europe qui soit un sujet dans la vie internationale.”
Pour l’évêque portugais, la faiblesse la plus fragrante est l’échec de la paix. «L’Europe n’a pas réussi à éviter la guerre, mais elle doit jouer un rôle dans la construction de la paix», a-t-il assuré, ajoutant que le Pape les a encouragés à «trouver des ponts avec les gens».
Ne pas lier sécurité et immigration
Interrogé sur le déclin des écologistes et le renforcement des partis de droite, Mgr Nuno Brás a estimé que pour les Européens, «le sujet principal serait la sécurité», un sujet qui a été très présent lors de la campagne électorale portugaise. Toutefois, il insiste pour éviter l’amalgame entre insécurité et immigration.
“Il faut absolument ne pas lier la sécurité et l’immigration. L’Europe a besoin des migrants. Nous, à Madère, les migrants sont nécessaires pour les travaux dans le tourisme.”
Lors de la colonisation de cet archipel au large du Maroc par les Portugais, l’île était déserte. La population de Madère s’est donc constituée progressivement par des arrivées de migrants, notamment venus du Portugal. Il existe aussi une grande population d’émigrés, partis vers le Venezuela ou l’Angleterre. «On accueille ceux qui arrivent et on est prêt à partir aussi» a résumé l’évêque des 250 000 habitants de l’île, dont 95% de baptisés.
La protection de la vie
Pour les 5 prochaines années de mandature des nouveaux députés européens, et de la nouvelle commission, l’Église veut porter une voix forte auprès des décideurs politiques. Pour Mgr Nuno Brás, deux sujets sont prioritaires. D’abord celui de la défense de la vie, principalement l’avortement et l’euthanasie. «Le Saint-Père a été très clair. Il a dit: “il faut lutter, il ne faut pas laisser tomber ces sujets“», a expliqué l’évêque, pointant les risques d’eugénisme à travers la pratique de l’avortement. «C’est une des grosses faiblesses de l’Europe, il faut insister sur les thèmes de la vie et de la dignité humaine», a-t-il affirmé.
Ensuite, le vice-président de la COMECE a évoqué la place des religions en Europe: «Il y a beaucoup de politiciens qui disent: “la religion, ce n’est pas important“. Mais si, c’est important! Il faut souligner l’importance de la religion et l’importance de Dieu dans la vie des personnes, non pas seulement comme données historiques, mais aussi en réalité du présent».
Mgr Nuno Brás da Silva Martins, lors d’un entretien dans les locaux de Radio Vatican.
L’Euro de football
En conclusion, Mgr Nuno Brás a évoqué l’Euro de Football au cours duquel s’affrontent 24 équipes européennes. Amateur de ce sport, il craint toutefois que l’événement soit «survalorisé» et que «la vie des Européens tourne maintenant au sujet du football».
Alors s’il encourage l’équipe du Portugal, il reste surtout fidèle à sa mission d’évangéliser sur l’archipel de Madère et a repris l’avion dans l’après-midi du 22 juin pour célébrer des confirmations dans son diocèse le lendemain.
